Les conséquences de la loi des finances 2017 commencent à se sentir et les prix des fruits et légumes viennent de battre un record sans précèdent.
Le kilogramme de l’ail proposé à 1000 DA, du jamais vu !!!
Après l’augmentation des carburants,de l’électricité et du « gaz de ville », un autre coup dur vient de « frapper » la bourse des salariés qui peinent déjà à « survivre » et à boucler la fin du mois.
D’autres augmentations seraient attendues aussi après les élections législatives, concerneraient le lait, l’eau potable et le pain qui se feront par « ruse et en douceur » dégraderont davantage le pouvoir d’achat des couches les plus démunies.
Pour comprendre cela, il suffit de faire un tour à travers le marché d’El Gasriya dit « Souk N’ssa » de la ville de Ain Oulmène (Sétif) ou le marché de votre quartier pour se rendre compte que la mercuriale des fruits et légumes est en folie ces dernières semaines.
La pomme de terre à 75 DA/Kg ,la carotte à 70 DA/Kg, la tomate à 140 DA,le piment doux à 140 DA,le piment à 200 DA,le choux à 60 DA, le choux-fleur à 60 DA,la carde à 70DA,la courgette à 100 DA et la laitue à 100 DA/Kg.
Les haricots verts proposés à 350 DA et les petits pois cédés à 200 DA/Kg sont désormais intouchables et ne sont plus exposés sur les étals des marchés ambulants.
Pour ce qui est des fruits, les prix sont hors portée ,la banane à 650 DA,la pomme à 400 DA,seule l’orange « Thomson » proposé à « un prix plus au moins abordable » à 150 DA/Kg.
A en croire les grossistes et les détaillants des fruits et légumes, cette flambée des prix est justifiée par la nouvelle revalorisation des taxes édictées dans la loi de finances de 2017.
Cette flambée des fruits et légumes est inquiétante non seulement pour les ménages mais aussi pour les pouvoirs publics.