Cela fait plus deux décennies que les habitants de Ain Oulmène et des villes du Sud du Chef-lieu de Sétif vivent le stress hydrique.
Aujourd’hui, la crise de l’eau s’installe et l’Algérie est désormais fait partie des pays en pénurie d’eau dans le monde.
Compte tenu de la gravité de ce problème,les pouvoirs publics devraient penser sérieusement à très court terme à cela afin de régler ce problème et non pas à agir « par à coups ».
C’est vrai, que notre pays est encore loin d’une grave pénurie mais la situation devient de plus en plus critique et alarmante.
Les habitants souffrent le martyre
Cette situation n’a fait que s’aggraver à cause du changement climatique autrement dit à une baisse de la pluviométrie observée au cours de ces trois dernières décennies, principalement au mauvais état des réseaux de distribution d’eau potable et à une mauvaise gestion de distribution des quartiers et des cités de la ville.
Le malheur des uns fait le bonheur des autres
Aujourd’hui en cette canicule sans précédent, les habitants s’approvisionnent par camions-citernes, rush vers les « Madmax » ,vers ces vendeurs de fortune d’eau précieuse.
Les habitants de l’avenue du 8 mai 1945,n’ont pas été alimentés depuis plus de 15 jours ,leurs robinets sont à sec et selon l’Algérienne des eaux (ADE) de la ville, la conduite est bouchée et il faudrait faire des fouilles et y remédier.
A cet effet,une forte demande est constatée, les prix ont augmenté à raison 700 à 800 DA les 3 M3 et pour remplir son stock il faut attendre plus de 24 heures.
Inquiétude de la population urbaine
Quant au projet de transfert d’eau potable d’El Maouane (Nord de Sétif) accuse un très grand retard qui devrait alimenter le Sud du Chef-lieu de Sétif.
La livraison de ce projet est prévue dit-on en fin 2018 mais apparemment les travaux avancent à petits pas et la livraison de ce grand projet serait différée en 2020 voire plus.