Le prix du lait pasteurisé en sachet est cédé à 25 DA, demeurera subventionné et ne connaîtra aucune augmentation selon les propos du ministre de l’agriculture, du développement rural et de la pêche venant à démentir les informations faisant état de l’augmentation du prix du lait, relayées par les médias.
Mais le hic, le lait est introuvable, se vend sous le comptoir dans beaucoup de supérettes de la ville de Ain Oulmène,une chaine humaine visible pour avoir un sachet de lait devant l’un des distributeurs de produits laitiers à l’Est de l’ancienne mosquée de la ville, un « spectacle désolant » certainement aussi dans toutes les villes du pays en ce début d’année qui s’avère déjà très compromettante pour les ménages.
A Mezloug ,ville située à 25 kilomètres au Nord de la ville de Ain Oulmène,les revendeurs pratiquent la vente concomitante « juxtaposant la grande laiterie du Tell » à la sortie Sud de la ville.
Cet aliment est tout le temps disponible, dans cette ville, « les passants y achètent sans se poser de questions ».
Selon le précédent premier ministre, avait dit en début de l’année 2017 que la distribution du lait en sachet sera stoppée dès le 1 mars 2017 et sera écoulée désormais dans des briques en carton aseptique (Tetra pak) mais malheureusement ce ne fut rien.
Cette crise de disponibilité de l’or blanc, est du vraisemblablement à la dépendance de l’Algérie vis-à-vis des marchés de l’outre-mer donc aujourd’hui est plus que jamais, il faudrait encourager la production locale et retrousser les manches pour pallier à cette situation qui ne fait que s’aggraver.