Les vêtements de l’Aïd Es Séghir demeurent chaque année une incontournable tradition pour les enfants et comme d’habitude ,les pères de famille se plaignent de la cherté sans précédent des vêtements ,chaussures, sandales pour enfants non seulement à la veille de l’Aid Es Séghir mais aussi tout le long de l’année.
Souvent ces vêtements et chaussures sont importés de Chine ,de Vietnam ,un pays ravagé et brulé par les américains durant les décennies 55-75 ,se retrouve aujourd’hui exportateur et dotée d’une économie forte.
Ces vêtements sont aussi importés, de Turquie et de Syrie , un pays en guerre face aux industries textiles algériennes figées,manque d’imagination et sans aucune incitation à la production locale de la part des pouvoirs publics.
A une semaine avant la fin de Ramadan,les ménagères songent déjà à la préparation de gâteaux traditionnels de l’Aïd Es Séghir et malgré la restriction à l’importation des fruits secs (noix ,noisettes,amandes etc..) , sont disponibles mais avec des prix imaginaires.
En effet, le prix des amandes est cédé à près de 1900 DA/le Kg ,quant aux noix se vendent à 2300 DA/Kg et plus ,les pistaches et les noisettes se vendent à près 3900 DA/Kg, les cacahuètes pour les pauvres « restent » plus ou moins accessibles » à près de 300 DA le Kg. Les raisins secs et les pruneaux n’ont pas été épargnés non plus et cédés respectivement entre 800 et 1200 DA et 500 DA et plus.
Toutes ces augmentations sont imputées dit-on par les nouvelles restrictions à l’importation et à la hausse de la TVA des fruits secs qui ont accentué davantage cette flambée.
Tant que le pétrole se vend encore, tout va….