Une virée au marché d’El Gasriya de la ville de Ain Oulmène et comme d’habitude, les prix des fruits et légumes se sont envolés à une semaine du mois de Ramadan , au grand dam des ménages qui peinent « à joindre les deux bouts ».
Une hausse fulgurante sans précèdent, par exemple, le kilogramme de la tomate entre 120 et 150 DA, la salade à 80DA le kilogramme,les petits pois à 130 DA le kilogramme, l’artichaut royal à 150 DA le kilogramme,les haricots verts vendu le mois dernier à 350 DA sont aujourd’hui à 220 DA le kilogramme et le chou-fleur à 80 DA le kilogramme.
La pomme de terre n’a pas été épargnée aussi par cette hausse des prix puisque le kilogramme de ce produit de large consommation a atteint les 70 DA le kilogramme après qu’elle était vendue au début le mois dernier à 40 DA seulement.
Pour ce qui est des viandes rouges, une tendance stagnante, le poulet qui s’est vendu à 470 DA la semaine passée, aujourd’hui il est à 330 DA le kilogramme et la sardine, le plat du pauvre, un poisson très prisé par les citoyens, ne cesse d‘augmenter entre 900 DA et 1000 DA le kilogramme,vendu à 1400 DA le kilogramme au début du mois de mars dernier.
Par ailleurs, le bidon d’huile de 5 litres se vend à 700 DA « sous le compteur » et la pénurie de lait pasteurisé en sachet persiste depuis plus de deux années dans la Daira de Ain Oulmène, desservie exclusivement par les laiteries de Mezloug et de Guellal,situées respectivement à 16 kilomètres au Nord Ouest et à 25 kilomètres au Nord de Ain Oulmène.
« Naissance de vieilles pratiques »
Cette situation favorise les commerçants, qui imposent aux clients des ventes concomitantes,sommés d’acheter deux sachets de lait « normal » avec un sachet de lait de vache.
Une sorte de chantage qui nous renvoie aux vieilles pratiques des années 70-80 lorsqu’on devait acheter un kilogramme de beurre avec « une pioche ou une pelle ».
Même son de cloche chez les commerçants et les mandataires
Un gérant de supérette au Nord de la ville,me confia, se défend et jette la balle sur les laiteries « On nous impose un quota de lait de vache que nous devons l’écouler ».
Spectre de la fin des subvenions
La pénurie de l’huile et du lait de sachet, des produits subventionnés génèrera–elle la fin des subventions ???