Un décret anti-immigration signé vendredi 27 janvier par Donald Trump génère confusion et inquiétudes internationales.
Un décret qui génère confusion et inquiétudes… Vendredi 27 janvier, le président entrant des États-Unis a signé le décret anti-immigration qui contient bien des incohérences. Dans le détail, ce décret annonce que les citoyens de sept pays à majorité musulmane allaient être interdits pendant 90 jours de toute entrée sur le territoire américain. Il s’agit des ressortissants du Yémen, de l’Iran, de la Libye, de la Somalie, du Soudan de la Syrie et de l’Irak. Par ce texte, Donald Trump bloque également pendant 90 jours les entrées de réfugiés venant de ces pays.
Pourquoi ces sept pays ? Le choix de ces derniers n’a pas été justifié par le président Américain. Pour de nombreux observateurs, les intérêts économiques et les liens d’affaires de Donald Trump ont primé sur la véritable nature de son choix « au nom de la lutte contre les terroristes islamiques radicaux ». En effet l’Arabie Saoudite, qui ne fait pas partie de cette liste noire est pourtant le pays d’origine de 15 des 19 terroristes du 11 septembre 2001.
Aucune justification sur le choix de ces pays
Une incohérence totale avec ses propos justifiant l’application de ce décret, en effet, Donald Trump avait expliqué vouloir « être sûr que nous ne laissons pas entrer dans notre pays les mêmes menaces que celles que nos soldats combattent à l’étranger (…) Nous n’oublierons jamais les leçons du 11 septembre 2001 ».
Lors d’une interview, ABC News avait par ailleurs demandé au président américain pourquoi l’Arabie Saoudite, l’Afghanistan, et le Pakistan n’avait pas été inscrits sur la liste noire, ce dernier a contourné la question en répondant : « Nous excluons certains pays. Pour les autres, nous allons être extrêmement vigilants et il deviendra plus difficile d’entrer aux États-Unis. Je ne veux pas de terreur dans mon pays ».
(par Valentine De Brye publié le 29/01/2017 à 21:18,www.rtl.fr)