Une cour saoudienne a ordonné jeudi l’exécution du poète Ashraf Fayadh, incarcéré depuis janvier 2014. Ce Palestinien de 35 ans a été condamné pour « propagande athéiste et blasphème ».
Ashraf Fayadh a 30 jours pour échapper à la mort. Une cour saoudienne a ordonné l’exécution du poète palestinien jeudi. Il a, selon le quotidien britannique The Guardian, un mois pour faire appel.
« propagande athéiste et blasphème »
Agé de 35 ans, Ashraf Fayadh est un artiste reconnu qui a participé à des manifestations artistiques à Jeddah et à la Biennale de Venise où il représentait l’Arabie Saoudite. Il avait, dans un premier temps, été condamné à quatre années de prison et 800 coups de fouet par un tribunal de la ville d’Abha en mai 2014. Lors d’un nouveau jugement, le mois dernier, le poète a été condamné à mort pour « propagande athéiste et blasphème ». Ces accusations sont basées sur une plainte d’un lecteur à l’encontre d’un recueil de poèmes publié en 2008.
Le sort funeste d’Asharf Fayadh est un nouvel exemple de l’extrême rigorisme de la justice saoudienne. Ses déboires interviennent après la condamnation à 1000 coups de fouet du blogueur Raef Badaoui et la condamnation à mort d’Ali Nimr, un jeune homme de 21 ans accusé d’avoir participé à des manifestations inspirées du Printemps arabe alors qu’il était mineur.
(Par LEXPRESS.fr , publié le )