L’APC de la commune de Ain Oulmène s’est désistée du programme national de construction de logements de l’Agence Nationale de l’Amélioration et du Développement du Logement (AADL) du fait qu’elle ne dispose pas du moins pour le moment de terrains d’assiette à bâtir en « faveur » de la commune de Salah Bey (Sétif) qui s’est taillée la part du lion avec un programme de réalisation de 450 logements et la commune d’Ain Azel (Sétif) en a bénéficié 200 logements.
Comment se fait-il que ces élus n’ont pas saisi cette opportunité ???
Beaucoup de questions sans réponses malheureusement…
Les responsables de l’AADL n’ont pas attendu un instant, après l’octroi de ces terrains d’assiette ont très vite procédé à la régularisation et les travaux de réalisation des 450 logements de la commune de Salah Bey ont été entamé depuis prés d’un mois semblent bien avancer et probablement ceux d’Ain Azel ont été lancés également..
Ces projets comprendront des appartements de type F3, F4 et probablement F5 seront réalisés sur des terrains mis à la disposition par ces communes dont le délai, aucune information nous est parvenue mais compte tenu du financement, ces opérations pourront accuser d’énormes retards comme à l’accoutumée.
Pour l’AADL, il s’agirait d’appartements de « haut standing » dit-on, seront cédés entre 400 millions et 650 millions centimes de dinars voire plus en fonction de la surface et de la « parité du dinar ».
Pour rappel,l’attribution des lots à bâtir a commencé au début des années 1980,l’agence foncière de la commune de Ain Oulmène attribuait sans aucune « stratégie urbaine » des lots de 350 mètres carrées et plus chacun, vingt années plus tard elle les cède n’excédant pas les 150 mètres carrées et aujourd’hui ils n’y a plus terrains d’assiette ni pour les logements ni pour les infrastructures d’utilité publique.
Un constat amer, une gestion catastrophique du foncier avec l’attribution inconsciente et anarchique de terrains,marginal, agricole et forestier dans la construction.