Après des mois et des mois d’hésitation, les élus locaux de la commune d’Ain Oulmène (Sétif) ont enfin pris la décision et ont arrêté la date relative à la délocalisation du Souk de la ville.
En effet, le nouveau Souk de voitures, des fruits et légumes, pièces de rechange, friperie, quincaillerie et des bestiaux « ouvrira ses portes » ce jeudi 06 avril sis à 2 kilomètres à la zone industrielle au Sud-Est de la ville.
Ce grand Souk ayant une superficie de près deux hectares ressemble à une prison dépourvu de sanitaires et autres commodités juxtaposant les projets de la piscine et l’auberge de jeunesse qui sont,en voie d’achèvement.
Cette délocalisation permettra à la récupération de « l’assiette de l’ex Souk » de plus d’un hectare est réservée à en croire les « élus locaux » à un espace vert.
Des promoteurs suivent de près « ce dossier » et feraient des mains et des pieds pour acquérir ce terrain à 5 minutes du centre de la ville.
Comment entretenir un espace vert de plus d’un hectare ???
Alors que le jardin public représente le 1/10ème de cette assiette, les services de la commune « n’arrivent pas » à l’entretenir.
Réaménager cette assiette demanderait plus de moyens ,de créativité et beaucoup d’argent.
Le mieux serait d’aménager le 1/3 de cette assiette en un petit jardin et le reste en CEM ou une école primaire pensent beaucoup de riverains.
Dans tous les cas, les habitants sont soulagés et se réjouissent de cette décision quant aux habitants au Nord de l’abattoir de la ville peuvent patienter encore,continuent de « respirer » les mauvaises odeurs et continuent de faire la guerre aux moustiques.
Les promesses seraient abandonnées dit-on et une décision tarde à avenir.
Chaque jeudi, vous rappelle-t-on, c’était le calvaire, les trottoirs squattés même les artères de la ville sont bondées de véhicules et la circulation est très difficile le jour du Souk pour traverser la ville.
Les alentours du Souk plongés dans une atmosphère dominée par le brouhaha des charlatans, des vendeurs à la criée, des guérisseurs du diabète, des hypertendus et de l’impuissance rendant le quotidien des habitants stressant et insupportable.
Comment se fait-il encore en 2017,des charlatans et des pseudos-guérisseurs vendent des produits impropres à la consommation sans se soucier de personne ???
Ils activent à ciel ouvert devant « tout le monde » de Souk en Souk,de ville en ville.
Un Souk demeurera un Souk, comme on dit « tu te crois dans un Souk et c’est quoi ce Souk » ???