Les prix des fruits légumes continuent de flamber et battent des records sans précédent en cette fin d’automne au grand dam des consommateurs,l’indice des prix à la consommation a connu une forte augmentation depuis prés deux mois selon « les économistes qui ont tiré la sonnette d’alarme » dans les médias .
Le prix de la pomme de terre s’enflamme
Nonobstant la mesure décidée récemment, par les pouvoirs publics, relative au déstockage de 1 million de quintaux de pomme de terre, n’a jusqu’à présent eu aucun effet sur le prix affiché du tubercule sur les étals qui est toujours proposé à 85 DA le kilogramme voire plus.
Les tomates, très prisées chez sous sont proposées à 120-160DA le kilogramme, les haricots verts ont atteint le pic de 200 DA le kilogramme,la salade verte à 100-120 DA,la carotte à 80 DA le kilogramme,la betterave à 100 DA le kilogramme, le piment doux à 100 DA, le piment à 140 DA le kilogramme,le choux-fleur à 100 DA le kilogramme etc…enfin tous les fruits et légumes sont inabordables, du jamais vu !!!
Les spéculateurs pointés du doigt
Dans les marchés, de la commune de la ville de Ain Oulmène, notamment à El Gasriya , les prix continuent à monter chaque jour.
Les mandataires pointent du doigt, comme d’habitude, les grossistes de fruits et légumes, un rituel « argument » auquel les consommateurs se sont habitués depuis des décennies.
Pour les mandataires, « On ne fait qu’aligner nos prix » sur ceux des grossistes avec une petite marge de bénéfice, « il faudrait qu’on vive non » argumentent-ils ???
Face à la cherté des fruits et légumes, les mandataires prétendent que c’est la faute au stockage créé volontairement une pénurie sur le marché national ce qui générera évidemment une forte spéculation sur la pomme de terre et récemment sur les fruits tels que la pomme mise dans les chambre depuis sa récolte, le raisin, la poire et s’élargira sans doute sur les fruits et légumes.
Les propriétaires des chambres froides, eux aussi pointés du doigt se dégagent de cette responsabilité et l’imputent aux services du ministère de l’Agriculture qui ne font aucun effort pour réguler le marché.
Chacun, tire de son côté la couverture, les pouvoirs impuissants devant ces maffieux qui font du business qui rapporte gros en très peu de temps.
Il est fort probable qu’une baisse des prix est envisageable en début novembre et mi-décembre prochains selon les mandataires compte tenu de la prochaine augmentation des carburants en janvier 2018
Pour pallier à ces spéculations qui se répètent à chaque année et surtout à chaque Ramadan, une politique de prix s’impose.
Réguler les prix d’abord et stabiliser le marché pour mettre fin aux spéculations , une stratégie à mettre en œuvre le plus tôt sera le mieux.