Presque la totalité des bus et taxis de transport des voyageurs en activité sont vétustes reliant les lignes Ain Oulmène-Ouled Si Ahmed,Ain Oulmène-Ouled Tebben,Ain Oulmène-Ain Azel,Ain Oulmène-Sétif,Salah Bey-Sétif et Ain Azel-Sétif présentent un danger pour la sécurité des voyageurs.
Comment se fait-il ces bus et taxis continuent à circuler sans que la direction des transports les interpellent ???
Les usagers sont transportés dans des conditions déplorables, les coussins usés, les portes ne se ferment pas bien ,les vitrées bloquées, même de la poussière y pénètre du plancher.
Contrôle technique ,complaisance ou routine ???
Chaque année,ces objets roulants identifiés (ORI) âgés de plus 20 années de service subissent le contrôle systématique selon « la réglementation en vigueur » mais la réalité n’est autre.
Où sont les services de contrôle de la wilaya et des transports et à quoi sert le contrôle technique des véhicules effectué ???
Normalement ces bus et taxis doivent être retirés de la circulation et obligés ses propriétaires à renouveler leur matériel par l’octroi et la facilitation de prêts bancaires.
La vétusté de ces ORI constitue l’une des principales causes du terrorisme routier
Beaucoup de questions se posent est de savoir comment les propriétaires ou conducteurs de ces bus et taxis passent-ils les phases de contrôle technique tout en présentant des lacunes dans le système de freinage, dans la suspension,dans les autres organes sensibles et arrivent quand même à les faire passer sans aucune difficulté.
Pour les usagers , « on leur délivre » le quitus avec un rien à signaler (RAS) moyennant une somme d’argent arrêtée en commun.
Arrêt ou stationnement ???
Un autre problème nous a été signalé, les bus s’immobilisent dans l’arrêt notamment dans les arrêts de la SONELGAZ,près de l’agence commerciale MOBILIS et au carrefour près du siège de la Daira.
Le plus étonnant et inadmissible ,les conducteurs de ces « engins » en tenue débraillée, avec des Kachabiya et l’été en claquettes en exerçant cette activité qui exige beaucoup d’attention, plus de rigueur qui devrait être confiée à des personnes mûres et aptes.
La direction des transports doit prendre le taureau par les cornes « s’il y en a », réagir,intervenir et donner un coup de pied dans la fourmilière pour mettre fin à ce désordre dans ce secteur « clochardisé » qui prend de plus en plus de l’ampleur.