Situé entre « deux édifices coloniaux », le siège de la Conservation foncière nouvellement inauguré de la ville de Ain Oulmène,pris d’assaut chaque matin, les jours de réception par des citoyens des Daïras de Ain Oulmène,Ain Azel et de Salah Bey, pointent dès les premières heures d’ouverture devant les guichets.
Dans une atmosphère de tension, de mécontentement et d’attente indéterminée devant les trois guichets très étroits souvent fermés et ouvrent rarement, les citoyens furieux réclament leurs livrets fonciers.
Ces citoyens font des va-vient en quête de retrait de leurs livrets fonciers, d’autres documents fonciers et ou pour un dépôt de dossier, attendent devant ces guichets « primitifs ».
Selon une personne rencontrée sur place, qui m’a affirmé que presque tous les dossiers de certains ilots d’habitations, souffrent de nombreuses carences et d’erreurs dues à l’incompétence de certains et du laisser-aller flagrant dans ce secteur.
Une autre personne m’a affirmé : « plus d’une année que j’attends mon livret foncier, des dizaines de va-et-vient entre le cadastre de Sétif et cette administration qui ne se semblent pas prêts à s’organiser et se numériser.
L’algérien est né «non pas pour s’épanouir mais pour souffrir »,est confronté à ses problèmes du quotidien, une anarchie permanente qui le pénalise péniblement.