Les habitants de la localité Lefrikat,située à 5 kilomètres à l’Est de la ville de Ain Oulmène,souffrent le martyre depuis la délocalisation des arrêts de bus vers la gare routière de la ville.
Cette situation oblige ces habitants à se déplacer à pied près d’un kilomètre jusqu’à la gare routière pour pouvoir rentrer à Lefrikat et pour se rendre à Ain Oulmène,ils doivent attendre près d’une heure pour prendre un bus souvent bondé, « ce manque de transport » dans notre cité est un gros problème, surtout à la veille de la rentrée scolaire, confie un habitant de cette cité.
Face à cette situation, les taxis clandestins appelés communément chez nous « fraude » s’imposent en solution de rechange.
On les retrouve, près des stations de taxis,devant l’hôpital,devant les centres de santé ,devant l’APC, devant la Daira,devant les banques,même près de la gare routière enfin pratiquement dans chaque quartier ,n’opèrent plus dans la clandestinité et activent à ciel ouvert en toute impunité.
Quant aux opérateurs privés de transport en commun, refusent de desservir cette localité suite à la délocalisation des arrêts de bus vers la gare routière et sous prétexte que la ligne Ain Oulmène-Frikat n’est pas rentable selon toujours ce même habitant.