La flambée des prix des fruits et légumes qui s’abat, depuis le début l’année en cours sur les marchés improvisés de la ville de Ain Oulmène (Sétif) et ceci est visible également sur tous les « marchés » du pays.
Tous les produits ont connu une hausse qui, ayant un impact direct sur le pouvoir d’achat des algériens dont le seuil de pauvreté qui ne cesse de se dégrader.
A part, la pomme de terre est cédée à 30 DA, la tomate et la courgette à 40 DA le kilogramme, les fèves fraiches entre 100 à 120 DA, l’oignon à 90 DA, le piment vert entre 100 et 140 DA.
La surproduction de la pomme terre et de la tomate au Sud du pays fait casser les prix et c’est une mauvaise nouvelle pour les producteurs qui n’ont cessé de répéter aux pouvoirs publics ,d’instaurer un système de régulation qui,inexistant à nos jours.
Pour ce qui est des fruits, l’orange est vendue entre 150 et 180 DA ,bat les records, la banane à 240 DA et la pomme entre 250 et 350 DA aussi, battent des records,enfin tous les fruits locaux et d’importation ont subi aussi une hausse sans précèdent.
Seules, les viandes blanches sont pour le moment « accessibles » , le kilogramme du poulet est cédé à moins de 240 DA, le kilo du bœuf entre 750 et 850 le kilo et le kilogramme du mouton entre 1250 et 1400DA qui restent très chers, un produit de luxe pour l’ensemble des algériens.
Pour ce qui est des poissons, du jamais vu, les poissons blancs et fruits de mer sont cédés entre 1500 à 2500 DA.
La sardine, n’est plus le plat du pauvre, est cédée à 500 DA le kilogramme.
Quant aux légumes secs, les « produits de première nécessité » et autres produits d’entretien sont aussi augmentés de près 20% et le taux d’inflation serait supérieur à 10%.
Toutes ces augmentations sont dues essentiellement à l’augmentation des carburants, du gaz, de l’électricité, au transport, à l’absence d’un système de régulation des marchés, à la dépréciation du dinar et la flambée du l’Euro qui s’est échangé au noir entre 182 et 192 dinars.