Un séisme de magnitude 7,5 a secoué ce lundi plusieurs pays d’Asie du Sud avec pour épicentre le nord de l’Afghanistan a annoncé l’Institut américain de géologie (USGS), après une première estimation à 7,7.
Le premier bilan fait état de 60 morts. Dans le détail, on sait qu’environ 100 personnes ont été blessées au Pakistan et 17 tuées. En Afghanistan, 12 étudiantes d’une école pour filles sont mortes lors d’une bousculade alors qu’elles tentaient de sortir du bâtiment. Aucune victime n’est à déplorer en Inde pour l’instant. Il y a dix ans, la région du Cachemire avait été frappée par un séisme de magnitude 7,6 qui avait provoqué la mort de 75 000 personnes.
Le département pakistanais de météorologie a quant à lui évalué la puissance du séisme à 8,1. La secousse, particulièrement longue, a fait trembler des bâtiments à Kaboul (Afghanistan), New Delhi (Inde) et Islamabad (Pakistan), poussant des habitants paniqués à descendre dans les rues.
« A Kaboul, la population estime que c’est le plus violent séisme de ces dernières années. Les équipes de CARE, l’ONG présente depuis de nombreuses années en Afghanistan et au Pakistan, rapportent des dommages en zones urbaines et sont en train d’évaluer les impacts dans les campagnes », témoigne Christina Northey, directrice du bureau CARE en Afghanistan « Nous sommes très inquiets des conséquences de ce tremblement de terre sur les populations les plus pauvres et les plus vulnérables. Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont été déplacées par de récentes violences, alors que l’hiver s’annonce. Les températures ont rapidement chuté », alerte Christina Northey.
A Srinagar, la principale ville du Cachemire indien, les habitants paniqués se sont précipité dans les rues, les enfants dans les bras, craignant une répétition de l’énorme tremblement de terre qui y avait fait 75 000 morts en 2005.
Réseau de téléphonie mobile coupé en Inde
Bien qu’aucune information ne fasse état de dégâts dans l’immédiat, le réseau de téléphonie mobile a été coupé et le trafic s’est immobilisé dans la rue. Dans cette région, d’importantes inondations ont endommagé de nombreux bâtiments il y a un an, les rendants encore plus vulnérables à une secousse sismique.
(leparisien.fr avec AFP)