La canicule a accéléré l’apparition de malades mentaux qui errent presque nus tout le long des rues de la ville de Ain Oulmène, personne ne s’occupe d’eux, y vivent certainement dans des conditions épouvantables et personne ne se sent réellement concerné par leur sort.
A Ain Oulmène et à l’instar des autres villes du pays, les pouvoirs publics n’ont jamais accordé une importance à la prise en charge de ces malades psychiques.
C’est inadmissible
L’abandon total de ces personnes souffrant de pathologies psychiques chez nous est une situation qui perdure de plusieurs décennies mais qui de nos jours est absolument inadmissible dans une communauté se réclamant des humains.
Des fois, ils périssent dans l’indifférence générale comme des animaux,on y trouve même des universitaires et leur présence dans « l’espace public » peut avoir des conséquences tragiques sur la sécurité des personnes.
Pas loin de cette semaine, un malade mental, marchait nu au milieu de la rue nationale de la ville de Ain Oulmène et croyez-moi l’image était horrible, insoutenable, la circulation bloquée et personne ne se préoccupait de cette situation de cet grand homme , réduit à un état de moins qu’un animal.
Il n’est jamais trop tard pour bien faire
Pour pallier à cette situation, il faudrait que les pouvoirs publics construisent de nouvelles structures d’accueil , autrement dit la construction en urgence d’un second centre hospitalier universitaire et d’un hôpital psychiatrique.
Affaire à suivre…